Le
volet commercial de l’accord d’association, signé entre l’Union européenne (UE), le Costa Rica et
le Salvador en juin 2012, est entré en vigueur le 1er octobre. Le Nicaragua, le
Honduras et le Panama appliquent quant à eux l’accord de libre-échange (ALE) depuis
le 1er août. Au Guatemala, les procédures permettant sa mise en œuvre devraient également s’achever prochainement, selon la Commission européenne.
Ces accords scellés entre l’UE et six pays d’Amérique centrale, prévoient
l’ouverture réciproque des marchés pour les biens et services, l’investissement et les
marchés publics. Dotés de systèmes de consultation à différents niveaux, ils
mettent en place un mécanisme de règlement des différends commerciaux. Un volet
consacré aux droits de l’homme et des dispositions relatives au respect des
normes sociales et environnementales ont également été inscrites dans le texte
de ces ALE.
Deuxième partenaire de l’Amérique centrale, l’UE y exporte essentiellement
des produits pharmaceutiques, des voitures et des machines. Les exportations,
vers l’UE, devraient concerner principalement des produits de l’agriculture et
de la pêche et certains biens industriels comme des puces électroniques ou des
instruments médicaux.
Les avantages de ces ALE seront certainement plus tangibles pour ces Etats
d’Amérique centrale qui représentent seulement 1 % du PIB européen. Une fois
entré en vigueur, leur croissance annuelle est estimée 2,5 milliards d’euros.
K.L, à Bruxelles
Pour en savoir plus
Consultez en ligne le Mémo de la Commission européenne sur les grandes lignes du volet commercial des
accords.