L’élection d’Emmanuel Macron dimanche 7 mai a provoqué une vague de soulagement et d’espoir à Bruxelles. Grand vainqueur face à l’extrême droite europhobe de Marine Le Pen, le jeune leader français a également démontré qu’il était possible de remporter une élection dans l’Hexagone avec un positionnement européen sans équivoque. « Le succès d’Emmanuel Macron offre un espoir, mais en rien l’assurance d’une relance durable de l’Europe », a toutefois tempéré le Financial Times au lendemain du scrutin. Une formule qui résume bien l’état d’esprit des partenaires de la France à Bruxelles.
Car si le nouveau président de la République française garantit une continuité des politiques menées à l’échelle de l’UE, les nombreuses réformes qu’il envisage au niveau de l’Union et de la zone euro se heurteront inévitablement à l’hostilité de certains de ses partenaires. « Il dispose néanmoins d’un capital de sympathie inégalé au sein de l’UE », souligne un proche collaborateur de Jean-Claude Juncker. A Bruxelles d’abord, où le futur hôte de l’Élysée est perçu comme l’un des rares à respecter le fonctionnement des institutions.
Sa bataille contre le dumping chinois dans l’acier, en 2016, alors qu’il était ministre de l’Économie, « n’a pas été menée seul, comme l’avaient fait nombre de ses prédécesseurs » (…)
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 238
diffusée le 11 mai 2017 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, exceptionnellement en accès libre, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI