La France n’a toujours pas digéré l’échec de la fusion entre Alstom et Siemens, rejetée par la Commission européenne, et elle le fait savoir. Son objectif ? Convaincre Bruxelles et ses partenaires de l’Union européenne (UE) de revoir les règles en matière de concurrence, une des seules politiques – avec le Commerce également – qui relève de la compétence exclusive de l’Union.
Pour enrichir la réflexion commune, le gouvernement français a commandé à l’Inspection générale des Finances (IGF), un rapport sur le sujet proposant une série d’aménagements. Et le timing ne doit rien au hasard. Le document a été publié le 3 juin alors que la course pour la présidence de la prochaine commission vient tout juste de débuter.
Divisé en trois chapitres, le rapport de l’IGF, intitulé La politique de la concurrence et les intérêts stratégiques de l’UE* dresse d’abord le bilan – plutôt positif – de la politique européenne de concurrence…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 331
diffusée le 6 juin 2019 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI