Mais avec trois panels d’intervenants réunissant un large éventail de points de vue et d’expertises*, les débats ont pu suivre leurs cours sans autres perturbations. Au final, si l’on distinguait mieux certaines lignes de fracture, on n’en savait pas beaucoup plus sur l’état d’avancement de ces négociations. Il est vrai que comme la plupart des intervenants l’ont rappelé, elles sont complexes et techniques puisqu’au-delà de la partie douanière, très minoritaire avec quelques pics tarifaires et des sujet de facilitation, les discussions sur ce projet d’accord de libre échange dit de « troisième génération » touchent aux réglementations et aux normes, qu’il s’agisse d’obtenir une coopération ou d’organiser une convergence de part et d’autre.
Des sujets sensibles, car les consommateurs, tout comme les entreprises, sont directement concernés. «L’essentiel de la convergence réglementaire est désirable, mais est-elle faisable ?» a d’ailleurs résumé Pascal Lamy, en bon connaisseur des arcanes de ce type de négociation, avant d’y répondre lui même…