Les quotas chinois concernant l’exportation des terres rares ne sont pas justifiés, a estimé mercredi 26 mars un panel de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce groupe spécial d’experts a ainsi donné une suite favorable aux plaintes déposées par l’Union européenne (UE), le Japon et les États-Unis contre ces mesures chinoises concernant un ensemble de 18 métaux, essentiels à la fabrication de produits de haute technologie.
L’affaire remonte à 2011, quand la Chine a décidé des quotas d’exportations de ses terres rares pour « protéger ses ressources naturelles ». La Chine affirme détenir une part de 90 % du marché mondial des terres rares, alors qu’elles ne représentent que 23 % des réserves mondiales des ressources naturelles. États-Unis, UE et Japon ont dénoncé ces quotas devant l’OMC, qui a mis en place en septembre 2012 un panel, chargé de trancher le litige. Toutes les parties à ce litige commercial ont un délai de 60 jours pour faire appel de cette décision.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles