Quand on parle de l’Iran dans les milieux d’affaires tricolores, régulièrement on sourit d’abord, puis les regards s’assombrissent en repensant à la très grosse amende (8,97 milliards de dollars) infligée à BNP Paribas en juin 2014 par les tribunaux américains, conformément à la loi des États-Unis sur l’extraterritorialité. La banque française avait dû, pour que le marché américain lui reste ouvert, reconnaître avoir violé l’embargo contre l’Iran, Cuba et le Soudan. Depuis, Bercy s’efforce de rassurer les entreprises françaises intéressées par le marché prometteur de l’Iran…