Alors que les États membres ont donné leur feu vert, la semaine passée, au lancement des négociations commerciales UE / États-Unis – malgré le veto français –, deux nouvelles affaires risquent d’envenimer encore les relations entre les deux blocs.
Premier dossier : le différend vieux de 15 ans qui opposent l’UE et les États-Unis, au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), concernant les aides publiques accordées à Airbus et Boeing. Si le volume des sanctions autorisées, de part et d’autre, doit être fixé au plus tard début 2020 par le gendarme du commerce mondial, Donald Trump a récemment menacé d’imposer des taxes à hauteur de 11 milliards de dollars sur des produits européens, en compensation des subventions en faveur d’Airbus. Mais la liste des produits susceptibles de faire l’objet de sanctions, dressée par les États-Unis, s’élève finalement à près de 19 milliards de dollars, dont plus ou moins 10 milliards pour les produits agroalimentaires, 4,5 milliards pour les produits industriels et 3,5 milliards pour les avions et pièces détachées.
« S’ils gonflent leur liste, nous ferons la même chose », confiait un diplomate européen en réaction à cette nouvelle annonce de Washington. Et la riposte n’a pas tardé à venir. Le 17 avril dernier la Commission européenne a publié à son tour sa longue liste de biens manufacturés aux États-Unis qui pourraient être taxés en compensation des aides accordée à Boeing…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 325
diffusée le 25 avril 2019 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI