L’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne (UE) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) + la Mauritanie sera-t-il finalisé avant la date limite du 1er octobre 2016 ? Bien que les chefs d’État de la Cedeao aient signé l’APE le 10 juillet 2014 – au dire de certains, sous la pression du président ivoirien Alassane Ouattara, ancien numéro 2 du FMI – rien n’est moins sûr. Dans plusieurs pays de la zone, comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, on ne cache pas une certaine inquiétude. En effet, si l’accord n’était pas finalisé, a-t-on expliqué à la Lettre confidentielle du Moci à Abidjan et Accra, ces deux pays perdraient le taux zéro à l’entrée de leurs produits sur le marché européen. Du moins en théorie, car la Côte d’Ivoire sentant venir la catastrophe a anticipé, en concluant un accord de partenariat intérimaire, aujourd’hui ratifié par son Parlement. Ce qui n’est pas le cas du Ghana, qui, contrairement à son voisin francophone, après avoir dit oui à ce type d’accord, semble s’en désintéresser. Aujourd’hui, le temps presse, car le Parlement ghanéen ne devrait plus aborder cette question après juillet…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 184
diffusée le 17 mars 2016 auprès de ses abonnés
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