C’est un comédien, Volodymyr Zelensky (notre photo), que les Ukrainiens ont élu président ce 21 avril, aux dépens du chef de l’État actuel Petro Porochenko, battu sèchement (plus 73 % des voix contre 27 % à peine). Du « dégagisme » dans une ex-république soviétique qui poursuit de douloureuses réformes censées révéler un énorme potentiel économique.
Dans cette atmosphère très particulière, les investisseurs de l’Hexagone montrent un certain appétit pour le voisin de la Russie. Ouverture d’un premier magasin Décathlon, investissement de 20 millions d’euros dans le port d’Odessa de CMA CGM, l’armateur de porte-conteneurs marseillais, ou encore Total Eren qui envisage de construire une des plus grandes ferme d’éoliennes dans le Sud de l’Ukraine. Voilà autant de signes récents de l’intérêt que manifestent les entreprises françaises pour l’ex-république soviétique et ses 43 millions d’âmes. « Depuis 2016, l’économie ukrainienne s’est stabilisée et il y a une orientation réformatrice indéniable. Cela explique la reprise de l’intérêt de nos entreprises pour ce pays », observe Vincent Pringault, le chef du service économique de l’ambassade de France à Kiev.
L’Ukraine commence seulement à se remettre de la crise politique majeure dans laquelle elle est entrée voilà cinq ans…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 325
diffusée le 25 avril 2019 auprès de ses abonnés
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