L’Union européenne (UE), nouvelle cible des attaques de Donald Trump, une page se tourne dans les relations transatlantiques, à quelques jours de l’investiture du nouveau président des Etats-Unis. Le rappel des faits : dans une interview accordée le week-end passé aux quotidiens allemands et britanniques Bild et Times, le président élu distribue les mauvais points à coups de phrases chocs. La politique migratoire d’Angela Merkel est ainsi jugée « catastrophique » ; l’Otan est qualifiée d’organisation « obsolète » , le ‘Brexit’ de « succès ». Des propos qui n’ont pas manqué de susciter des réactions à Bruxelles où les 28 ministres des Affaires étrangères se retrouvaient lundi 15 janvier. Et ils sont manifestement pris de court et inquiets face à l’agressivité verbale du nouveau chef de la Maison Blanche.
« On devra lui démontrer la plus-value que représente l’UE », a avancé Didier Reynders, le chef de la diplomatie belge. Pour Jean-Marc Ayrault, interrogé à son arrivée au Conseil : « La meilleure façon de défendre l’Europe – et c’est l’invitation que nous fait Monsieur Trump – c’est de rester unis, de faire bloc, de ne pas oublier que la force des Européens, c’est leur unité ». Affichant lui aussi son inquiétude, Franz-Walter Steinmeier, le ministre allemand, a décrit « l’agitation » et « l’étonnement » des Européens face aux propos du milliardaire américain (…)
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 222
diffusée le 19 janvier 2017 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI