Le groupe français Up (ex-Groupe Chèque Déjeuner), spécialisé dans la commercialisation de titres de services (tickets restaurant, chèques cadeau…) vient de s’implanter au Brésil en rachetant Planvale, acteur émergeant du marché des titres prépayés implanté dans l’État de São Paulo.
Déjà présent en Amérique latine via sa filiale mexicaine Sí Vale – entreprise leader au Mexique des cartes et chèques prépayés dont il avait fait l’acquisition en 2013 (voir notre article) – Up confirme sa stratégie d’expansion à l’international, notamment en Amérique latine, avec ce nouveau rachat au Brésil. « L’acquisition de Planvale s’inscrit dans le cadre du plan de développement mondial du groupe Up, qui est un axe majeur de son projet stratégique à 2018 », a ainsi souligné dans un communiqué Catherine Coupet, présidente directrice générale de la société Up. Le groupe français a racheté 100 % du capital de Planvale à ses deux fondateurs, Paulo Loffreda et Sergio Mota, « qui continueront à accompagner le groupe durant deux ans », précise le communiqué.
Créée en 1999, Planvale présente un savoir-faire dans deux domaines : les titres de services (cartes alimentation/cadeau/transport/culture etc.) et le rechargement de crédits pour les transports publics et les téléphones. Planvale a enregistré un chiffre d’affaires de 490 millions d’euros en 2014. Cette société de 130 collaborateurs affiche une croissance régulière, qui atteindra 25 % en 2015. Ses services sont utilisés au quotidien par 250 000 utilisateurs, dans un réseau comptant 60 000 commerçants affiliés et 700 000 cartes en circulation.
Le groupe Up est présent dans 15 pays (France, Allemagne, Italie, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne, Roumanie, Bulgarie, Espagne, Portugal, Maroc, Turquie, Mexique et Brésil) où il propose dans chacun d’entre eux ses produits phares (Chèque Déjeuner, Cadhoc…), mais également des chèques et cartes de services prépayés répondant aux attentes et spécificités locales. Ainsi, en Espagne, l’entreprise française propose des « chèques Bébé », « des chèques Informatique » en Slovaquie, ou encore des « chèques Enseignement » au Portugal.
V. A.