C’est peu dire que le Brexit fait peur aux acteurs économiques. Les premières conséquences sont visibles. D’abord, une forte croissance des ventes du continent vers le Royaume-Uni.
« Les entreprises britanniques tributaires des importations en provenance de l’Europe, augmentent leurs stocks pour se préparer à un Brexit désordonné », observe l’analyste de la société Timocom David Moog, dans un communiqué de presse du 6 mai.
Ensuite, la crainte est générale avec le rétablissement de procédures douanières, de temps d’attente plus longs et, in fine, la perspective de ruptures d’approvisionnement. Le transport est touché. En Allemagne, les péages pour les poids lourds sont augmentés depuis janvier, « ce qui n’incite plus les entreprises d’autres pays européens à circuler en Allemagne », divulgue David Moog. Selon Gunnar Gburek, le porte parole de Timocom, par rapport au premier trimestre 2018, les capacités de transport offertes au cours des trois premiers mois de cette année ont reculé de 12 %.
Desk Moci