Le Bureau maritime international (IMB) de la Chambre de commerce international (ICC) a annoncé un recul de la piraterie maritime au premier trimestre 2013, avec 66 cas enregistrés contre 102 au premier trimestre 2012. Quatre navires ont été détournés, 51 ont été arraisonnés, 7 ont essuyé des tirs d’armes à feu et 4 ont fait l’objet de tentatives d’attaques, précise l’IBM dans un rapport. Au cours de ces attaques, 75 membres d’équipage ont été pris en otages, 14 ont été kidnappés et un a été tué.
Par zones géographiques, le Golfe de Guinée, lieu d’une intense activité pétrolière sur la côte ouest-africaine, devient un sujet de préoccupation avec 15 incidents répertoriés, incluant trois détournements. Le seul Nigeria compte pour 11 cas de piraterie dans cette région, dont 9 avec des armes à feu. Un navire de ravitaillement offshore avec 15 membres d’équipage à été détourné tandis qu’un membre d’équipage d’un navire transportant des produits chimiques est mort des suite de ses blessures lors d’une attaque à mains armées sur son lieu de mouillage. Quelque 14 autres membres d’équipage de 4 navires différents ont par ailleurs été kidnappés.
En dehors du Nigeria, trois incidents ont été signalés en Côte d’Ivoire, dont le détournement de deux tankers.
Sur la côte est-africaine, la Somalie reste dangereuse : 5 cas de piratages ont été répertoriés au cours du premier trimestre le long des côtes somaliennes, dont le détournement d’un bateau de pêche avec ses 20 membres d’équipage. Ceux-ci ont été libérés grâce à une intervention des forces navales avant leur arrivée sur la côte. Dans l’océan Indien, deux navires ont été attaqués et deux tankers ont fait l’objet de tentatives d’attaques dans le golfe d’Aden. Les pirates somaliens détiennent encore 5 navires et 87 otages au total.
Pour prolonger :
Découvrez notre la dernière édition de notre Guide du transport & de la logistique à l’international