C’est en grande pompe que le groupe Louis-Dreyfus a baptisé les trois derniers nés de sa flotte de vraquiers sortis du chantier naval chinois Tianjin Shipbuilding Industry Co. Ltd, le « Léopold LD », « La Briantais » et « La Guimorais » en présence de leurs marraines, Marie-Hélène Vallat (épouse du président du Cluster Maritime français Francis vallat) et Dany et Frédérique Roullier, les filles du président du groupe Roullier, un des champions de l’agro-industrie française, client et partenaire de Louis-Dreyfus Armateurs (LDA) puisqu’ils ont créé ensemble une filiale de transports maritime en joint-venture, LDA Roullier. Autres clients présents, des représentants d’Eramet et de prony Energies.
Pourquoi une telle cérémonie ? Car ces navires, qui battront tous pavillon maltais, sont les premiers d’une série destinée à renouveler l’offre de l’armateur français dans ce domaine, dans l’objectif de revenir en force sur le marché des vracs secs, dont il était sorti -du moins en tant qu’armateur possédant des navires en pleine propriété- après 2008. « La stratégie contra-cyclique du groupe a toujours été claire : vendre ses navires quand le marché est haut et en racheter lorsque les frets sont bas », précise un communiqué du groupe.
Le Leopold LD est ainsi le premier de deux navires vraquiers Capesize (292 m de long) commandés par le groupe tandis que La Briantais et La Guimorais sont les premiers d’une série de quatre vraquiers Handysize (180 m) commandés par LDA Roullier. Ils ont été conçus par le bureau d’études finlandais Deltamarin et le groupe CSIC pour réduire la consommation de carburant et les émission de CO2 tout en emportant plus de volumes.