Même si 80% des flux internationaux de la Chine sont libellés en dollars,
depuis cette année les entreprises exportatrices chinoises peuvent facturer en
renminbis (RMB). Mais le glissement du dollar au RMB sera long car la monnaie
chinoise est toujours accrochée au dollar et, pour pouvoir travailler en RMB,
il faut garder un œil sur le taux de change avec le dollar. Mais la
libéralisation complète du régime de change est prévue pour 2020. Par
conséquent, il faut s’y préparer car les entreprises chinoises y voient un
moyen de réduire le risque de change.
D’ores et déjà, la Société Générale et HSBC
commencent à présenter des offres dans ce sens. Pour le moment, ce sont surtout
les importateurs français qui s’intéressent à cette possibilité, notamment
quand les fournisseurs chinois sont de plus petite taille. Pourtant en parler
dès maintenant avec ses partenaires chinois peut constituer une opportunité de
négociation commerciale et un argument de flexibilité. Car certains clients
chinois n’ont pas accès aisément à du crédit bancaire en devises.
Alors que les contraintes sont encore
lourdes sur le RMB onshore, il est plus facile de passer par des sociétés de
trading et des banques de Hong Kong, voire de Singapour. En effet, le RMB
offshore permet un gain de temps et d’argent pour faire des opérations
commerciales en RMB avec des entreprises chinoises.
Pour en savoir plus :
Acheter en ligne notre dossier : « Faire des offres en renminbis aux
Chinois. C’est le moment d’y penser » : https://www.lemoci.com/0122-817-dossiers.html