Le Forum des chefs des entreprises
(FCE) d’Algérie, la plus importante organisation patronale du pays, a appelé une nouvelle fois les pouvoirs publics, lundi 16 janvier, à supprimer l’obligation de payer par crédit
documentaire les importations de tous les produits, selon la presse algérienne. Le gouvernement avait déjà dit non à une première demande du FCE de supprimer le
crédit documentaire instauré en 2009 pour réduire les
importations. Le FCE a précisé que l’obligation de
payer les importations uniquement par crédit documentaire « représente une
contrainte lourde » et « génératrice de surcoûts importants pour l’appareil de
production national ». Et de poursuivre : « Si cette contrainte est particulièrement visible dans
le cas des médicaments, il faut souligner que ses effets négatifs touchent
l’ensemble des secteurs de l’économie nationale », a ajouté le FCE. A propos des médicaments, le FCE faisait référence à la décision annoncée par le
ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, d’autoriser le gré à gré pour la
passation de marchés d’importation de médicaments essentiels et d’équipements
médicaux d’urgence. L’organisation patronale a salué cette annonce.
Pour aller plus loin :
– Les sources algériennes : l’agence APS ( http://www.aps.dz/Des-contrats-de-gre-a-gre-simple.html) et le quotidien électronique TSA (http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/l-algerie-revoit-les-conditions-d-importation-des-medicaments-des-pays-arabes_18992.html)
– Notre fiche pays sur l’Algérie