Mettre en place un cadre européen pour le filtrage des investissements directs étrangers (IDE) dans l’Union européenne (UE), c’est une première, peut être un tournant doctrinal. Présentée à Bruxelles le 14 septembre, cette proposition reflète les nouvelles orientations de la politique commerciale menée par la Commission Juncker. « Nous ne sommes pas des partisans naïfs du libre-échange. L’Europe doit toujours défendre ses intérêts stratégiques », soulignait la veille, le président de l’exécutif, lors de son discours sur l’état de l’Union prononcé le 13 septembre dernier lors de la plénière du Parlement européen (PE) à Strasbourg. « Si une entreprise publique étrangère veut acheter un port européen, une partie de notre infrastructure énergétique ou une entreprise de technologie de défense, cela doit se faire dans la transparence, moyennant contrôles et discussions. Il est de notre responsabilité politique de savoir ce qui se passe chez nous afin que nous puissions protéger notre sécurité collective si besoin est », a-t-il ensuite précisé…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI
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