Plus de 250 entreprises françaises, dont près de 190 startups, plusieurs délégations de « Métropoles French Tech » comme Nantes ou Bordeaux , de nombreuse sociétés d’investissement en capital-risque, un ministre avec la présence d’Axelmle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique : cette année, la French Tech est en force au Web Summit de Dublin (3-5 novembre), un forum de start-ups également surnommé le « Davos des Geeks ». Conférences, ateliers, séances de « pitch », manifestations « off », soirées networking… : le Web Summit est, un peu sur le modèle du SXSW d’Austin aux Etats-Unis, plus un festival qu’un salon ou un forum traditionnel.
Au total, la France fait partie des quatre pays les plus représentée cette année -en dehors du pays hôte, l’Irlande-, avec l’Angleterre, les Etats-Unis et l’Allemagne. Cerise sur le gâteau : une quinzaines d’intervenants -dont quelques unes des de stars du web tricolore- ont été appelées à témoigner sur les diverses scènes du Forum: Nicolas Brusson, co-fondateur et Coo de Blablacar ; Cedric Hutchings, Ceo de withings ; Julien Seret, directeur du développement d’Aldebara ; ou encore Nicolas Dessaigne, Ceo d’Algolia, Corinne Vigueux, co-fondatrice de TomTom, Julien Seret de Aldebaran.
Que viennent y chercher les starts-ups du monde entier ? Des contacts, des partenaires, des investisseurs… La France, dont la participation est en partie financée par la Mission french Tech sur les fonds du Programme d’investissements d’avenir, tient pour sa part à y montrer qu’elle rattrape son retard en matière de numérique et qu’elle est devenue une place de choix pour les investisseurs de ce secteur. D’où la présence aussi de ses success stories du net, reines, ces dernières années, des levées de fonds multimillionnaires : 18 millions pour Algolia cette année, 200 millions pour Blablacar, 14 millions pour IAdvize, 10 pour Kantox ou Qwant et Mailjet…
Et elle progresse dans la voie d’un communication collective : les bons observateurs ont bien noté que Business France, qui organise le « French Tech pavillon » avec 15 start-ups qui ont bénéficié d’un coaching spécifiques, est resté en retrait dans la communication presse sur cette opération, le dossier presse étant dument estampillé « French Tech ». Sur place, le pavillon Business France et celui de la French Tech seront accolés… Les Français ont également prévu de marquer leur présence par l’organisation d’un « French Tech Coffee sur le pavillon French tech et une « French Tech Night », une soirée le 4 novembre, dans un bar de la capitale irlandaise…
C.G