Les trois sherpas d’Emmanuel Macron, de François Fillon et Benoît Hamon conviés le 20 mars par le Medef, lors d’une « matinale de la mondialisation » (notre photo), à dévoiler les orientations de leurs candidats à la présidentielle sur les questions de commerce international et d’internationalisation étaient d’autant plus attendus par les milieux d’affaires français que ces thèmes ont été jusqu’à présent soit à peine effleurés soit traités de façon caricaturale depuis le début de la campagne électorale*. Or, à l’heure du ‘Brexit’ et du protectionnisme à la Donald Trump, ces questions sont considérées comme fondamentales par des dirigeants d’entreprises très inquiets face à la montée du populisme et de la tentation du repli sur soi car ils restent convaincus, à l’instar de Pierre Gattaz, le président du Medef, que « si nous voulons faire repartir la croissance, la mondialisation est absolument fondamentale », quitte à en corriger les excès.
A entendre les trois sherpas s’exprimer sur les questions de libre-échange et de politique commerciale, ils auront pu être rassurés sur deux points : au moins ces trois candidats convergent-ils pour rejeter un protectionnisme à la Trump ou à la Le Pen et ne pas céder à la tentation d’un repli sur soi tant redouté, et œuvrer plutôt pour une mondialisation régulée avec une Europe davantage soucieuse de réciprocité, et plus démocratique et transparente dans ses processus de décision en matière de libre échange. Cerise sur le gâteau : ils sont tous les trois plutôt favorables à un « buy european act », c’est-à-dire une législation européenne réservant une part des marchés publics de l’Union européenne aux entreprises européennes, notamment les PME…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 231
diffusée le 23 mars 2017 auprès de ses abonnés
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