La Task force économie maritime (TFEM) de Medef international creuse son sillon lentement mais sûrement dans l’écosystème français de la diplomatie économique et du commerce extérieur depuis sa création en 2017.
Son influence vient en effet de monter d’un cran avec la proposition française, faite en marge du dernier G7 et déposée à l’Organisation maritime internationale (OMI), de baisser la vitesse des navires vraquiers pour réduire leur impact sur le réchauffement climatique. L’OMI a d’ores et déjà son agenda en la matière, avec un objectif de réduction des émissions de Co2 des navires de 50 % d’ici 2050.
Car cette idée a été soufflée à Emmanuel Macron dès décembre 2018 par Philippe-Louis Dreyfus. Président du conseil de surveillance de Louis Dreyfus Armateurs, ce dernier est une figure du secteur maritime mondial, cumulant les casquettes de président (et cofondateur) de la TFEM, du Cluster maritime français, et d’ancien président de l’association des Armateurs de France, de l’association des Armateurs européens (ECSA) et de son homologue au niveau mondial, la BIMCO (Baltic and International Maritime Conference).
Désormais soutenu également par la BIMCO, les chances d’aboutir de ce projet à une convention internationale ont, du coup, été décuplées : « il y a six mois j’aurais dit que ça prendrait 20 ans », a-t-il confié à quelques journalistes réunis le 8 octobre par le Medef pour une présentation des activités de la TFEM. « Je suis beaucoup plus confiant aujourd’hui ».
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 343
diffusée le 10 octobre 2019 auprès de ses abonnés
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