La filière équine relève la tête. L’export s’est, en effet, redressé sur le segment de la viande chevaline, tout en restant dynamique sur celui des chevaux de boucherie, d’après le bilan 2018 publié en novembre par FranceAgriMer et l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), qui ont ainsi entamé une collaboration sur le suivi économique annuel de la filière.
Un déficit commercial réduit à 17,1 millions d’euros en 2018
De façon concrète, les exportations de viande sont passées de 3 808 tonnes en 2017 à 3 924 tonnes en 2018, représentant un montant de 21,4 millions d’euros. Comme parallèlement les importations ont baissé de 7,1 % à 46,7 millions d’euros, le solde commercial négatif est tombé à 25,3 millions d’euros.
En revanche, pour les chevaux de boucherie, la balance commerciale était excédentaire de 8,2 millions d’euros l’an dernier. Les exportations ont gagné 17,1 % en volume, s’élevant ainsi à 5 684 équidés. Reste qu’en dépit d’une bonne performance d’ensemble la filière équine française est demeurée déficitaire de 17,1 millions d’euros en 2018.
Chevaux de boucherie : le Japon, nouveau débouché à « fort potentiel »
En volume, la France a importé sa viande chevaline d’Uruguay et de Belgique (19 % chacun), d’Argentine (13 %) et du Canada (9 %) et a exporté vers l’Italie (46 %), la Suisse et la Belgique (13 % chacun).
Pour le commerce extérieur de chevaux de boucherie, la France, qui n’importe pas sur ce segment, a livré des équidés principalement en Italie (57 %) et en Espagne (28 %). Bonne nouvelle, un nouveau marché se présente, le Japon, qui représenterait déjà 12 % des ventes à l’international en 2018.
Selon FranceAgriMer et l’IFCE, ce pays d’Asie présente un « fort potentiel pour les chevaux de trait français, compte d’une demande croissante des consommateurs ». A confirmer.
Desk Moci