Le discours protectionniste et violemment anti « libre-échange » entendu dans la bouche de certains candidat(e)s lors de la campagne présidentielle – à commencer par la candidate du Front national, Marine Le Pen, qualifiée pour le second tour– ne passe décidément pas chez les professionnels du commerce international. Et on les comprend ! Car le plus souvent abordé sous l’angle simpliste des seules menaces émanant des producteurs étrangers à l’encontre des producteurs français, donc de l’importation, le discours ‘frontiste’ omet de parler de son pendant, l’exportation. Une grave erreur lorsque l’on sait que plus de 124 000 entreprises industrielles françaises exportent (dont une grande majorité de PME), que l’exportation de biens pèse à elle seule 28,7 % du PIB (Insee), presque autant que l’importation, que le pays est le 6ème exportateur mondial de biens et de services, et qu’au total, près d’un quart des salariés en France travaille directement pour une entreprise exportatrice !
Pas une protection, un danger
De quoi faire sortir de ses gongs la Fabrique de l’exportation, think tank qui rassemble des entrepreneurs, exportateurs, universitaires, praticiens du commerce international. Il a lancé, entre les deux tours de la présidentielle, le 29 avril, une pétition résolument antiprotectionniste intitulée : « Le protectionnisme n’est pas une protection, c’est un danger pour la France »…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI
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