Avec 35 % du total de ses actifs aux mains d’entreprises étrangères, l’UE est sans conteste l’une des économies les plus ouvertes au monde. La part des investissements directs étrangers (IDE) n’a d’ailleurs pas cessé d’augmenter au cours de ces 10 dernières années avec un rythme de progression de +10 % – notamment dans les secteurs clés – souligne un rapport publié le 13 mars dernier par la Commission européenne. Des indicateurs qui « illustrent la nécessité d’une mise en œuvre effective du cadre de l’UE, récemment adopté, en faveur d’un meilleur filtrage des investissements étrangers », souligne un communiqué de l’institution.
Un changement de cap
Ce rapport est aussi un premier pas vers la mise en place de ce mécanisme de filtrage qui devrait être pleinement opérationnel fin 2020. En offrant un aperçu détaillé de l’origine des IDE, de leur répartition sectorielle et géographique ou des caractéristiques des entreprises détenues par des investisseurs étrangers, il pourrait en effet aboutir au filtrage de certains investissements, si ceux-ci devaient présenter un risque trop grand. « Nous ne sommes pas des naïfs du libre-échange », a insisté Jean-Claude Juncker, le président de la Commission…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 320
diffusée le 21 mars 2019 auprès de ses abonnés
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