Le consortium franco-italien vainqueur de l’appel d’offre du marché de l’aéroport de Santiago était connu depuis février dernier mais cela valait bien une signature officielle en grande pompe pour marquer la visite en France de la présidente chilienne, Michelle Bachelet, reçue hier à l’Elysée par son homologue François Hollande, et ce matin par les patrons français au Medef.
Aéroports de Paris (ADP), les groupes de construction Vinci et Astaldi ont ainsi signé le 8 juin en présence des deux chefs d’Etat l’accord relatif à la concession et à la construction du nouveau terminal de l’aéroport international de Santiago du Chili.
Le contrat a été paraphé par Augustin de Romanet, P-dg d’ADP , Xavier Huillard, P-dg de Vinci et l’Italien Paolo Astaldi, P-dg d’Astaldi, ainsi qu’Alberto Undurraga, ministre des Travaux publics (que les Chiliens désignent par le « MOP »), pour la partie chilienne. Le consortium construira et gérera le nouveau terminal dans le cadre d’une concession de 20 ans, qui débutera le 1er octobre 2015. ADP en détiendra 45 %, Vinci 40 % et Astaldi 15 %.
L’objectif de l’aéroport de Santiago du Chili est d’atteindre, à terme, 30 millions de voyageurs par an. Le montant total de l’investissement initial est estimé à près de 790 millions d’euros et devrait s’échelonner sur quatre ans, aux trois quarts financé par un emprunt et le reste par les trois partenaires.