Dans l’agroalimentaire, la France doit revoir sa stratégie à l’export et diversifier ses gammes de production. Sinon elle doit accepter que « sa balance commerciale continue de se dégrader » et que dans le futur « le nombre d’agriculteurs soit divisé par deux, et plus s’agissant des éleveurs » : tel est le diagnostic posé par Pascal Perri, fondateur du cabinet PNC Economic, lors du colloque « Créer la valeur » de la confédération Les Fondements du commerce agricole et agroalimentaire (FC2A), le 29 novembre.
Ce qui est en cause, expliquait-il, c’est le positionnement haut de gamme de la France dans l’agroalimentaire. Certes, ce choix correspond à sa « vocation pour différentes raisons : culture, gastronomie, coûts de production élevés, etc. »; mais, alertait-il, « c’est insuffisant si la France veut rester une grande puissante agricole ». Or, même dans un secteur comme le vin, où la France brille, elle a tendance à abandonner l’entrée de gamme. Et ce, au plus grand bénéfice de ses concurrents…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 351
diffusée le 5 décembre 2019 auprès de ses abonnés
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