C’était en 2014. Pour la première fois en quinze ans, la consommation d’acier de la Chine y baissait, et ce de 3,3 %. Une réduction, qui plus est, confirmée l’année suivante, de 5 %. Cette contraction demeurait, certes, limitée, après une expansion en flèche depuis 2000. Mais aujourd’hui, alors que la planète croule sous les excédents de production (un tiers des capacités est inutilisé), les observateurs sont bien en peine de déterminer l’évolution et la sortie de crise du secteur. Fort logiquement puisque la Chine semble avoir atteint un pic de consommation, les analystes de Coface se sont demandés si un autre grand pays émergent, aussi membre du club restreint des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), certainement le seul en forme olympique, l’Inde, pouvait prendre le relais de l’ex-Empire du Milieu. Et la réponse…