Le 2 juin, à la veille de la réunion des ministres de l’Agriculture du G20, Stéphane Le Foll et Bernard Farges, le président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (sur notre photo avec Sun Dawei, vice-ministre de l’AQSIQ / administration générale de la supervision de la qualité, l’inspection et la quarantaine) se sont félicités de la décision de Pékin de reconnaître officiellement l’ensemble des appellations bordelaises de vins tranquilles (non effervescents), soit 45 AOC (appellations d’origine contrôlée).
Pour le premier, « c’est un pas supplémentaire vers une reconnaissance internationale renforcée de la notion d’indications géographiques qui permet d’allier développement économique collectif, protection du patrimoine et développement rural » et « c’est aussi une reconnaissance méritée de l’excellence de notre viticulture ». Pour le patron du CIVB, « la communauté de vues entre la Chine et la France sur les valeurs des IG (identifications géographiques) ainsi que le soutien constant du ministère de l’Agriculture et de l’ambassade ont largement participé à faire aboutir ce dossier ».
Nouvel objectif, faciliter l’exportation des viandes françaises
Pour Stéphane Le Foll, qui n’a de cesse de plaider pour une ouverture plus grande du marché chinois à l’agroalimentaire de l’Hexagone, c’était aussi l’occasion de rappeler le souci de Paris d’aboutir à la levée des embargos encore en vigueur sur les produits bovins, viandes et semences et à l’obtention des demandes d’agrément des établissements industriels producteurs de viandes de porc, de charcuteries et de poudre de lait.
Dans un communiqué en date du 2 juin (voir pdf joint), le ministre a encore indiqué à ses interlocuteurs chinois la volonté de la France d’exporter des produits de qualité dans l’ex-Empire du Milieu. Tout en se félicitant de « la bonne coopération entre les autorités chinoises et françaises sur les questions sanitaires », il a encore insisté sur « le respect des normes sanitaires et cahiers des charges en vigueur ».
F.P