Initiée par la Chine, qui en reste le principal actionnaire (30 %) mais avec pas moins de 53 autres membres fondateurs dont la France*, la nouvelle Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII, en anglais AIIB / Asian Infrastructure Investment Bank) a tenu sa première assemblée annuelle les 25 et 26 juin à Pékin. Et son conseil d’administration a signé ses quatre premiers projets pour un total d’engagements de plus de 509 millions de dollars (M USD), pour participer au financement de projets d’infrastructures totalisant 2,4 Mds d’USD. Autrement dit, la BAII est opérationnelle et ses promoteurs sont décidés à lancer la machine sans perdre une minute, à la chinoise !
Fait notable, au vu des premiers projets de financement adoptés par son conseil d’administration, la BAII a manifestement souhaité d’entrée rassurer ceux qui craignent une instrumentalisation de cette institution au service des seuls intérêts chinois et montrer ainsi qu’elle a l’intention de travailler avec tout le monde, dans le cadre de cofinancements avec d’autres institutions financières nationales ou multilatérales.
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 202
diffusée le 21 juillet 2016 auprès de ses abonnés
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