Les chiffres clés
Capitale : Berne.
Population : 7, 73 millions d’habitants (Banque mondiale, 2009).
Nombre de Français immatriculés : 143 870 (au 30.12.09).
Nombre d’entreprises françaises installées dans le pays : 520 (Moci).
PIB/habitant (parité de pouvoir d’achat) : 46 990 USD (2009).
Taux de croissance du PIB : +2,6 % (Eurostat, 2010).
Taux de chômage : 3,6 % (The Economist, décembre 2010).
Coût de la vie – indice Big Mac : 6,19 USD (The Economist, 2010).
Langues : allemand, français, italien et romanche.
Religions : protestante (35 %), catholique (42 %), musulmane (4 %), autres/néant (19 %).
Monnaie : franc suisse (CHF).
Décalage horaire : UTC +1 (+2 l’été).
Régime politique : république confédérale regroupant 26 cantons souverains.
Marché du travail : ce qu’il faut savoir
La Suisse traverse relativement bien la crise grâce à ses exportations de produits manufacturés alors que la consommation est restée dynamique. Résultat, le taux de chômage est l’un des plus faibles d’Europe. L’horlogerie, dopée par les exportations notamment vers la Chine, embauche actuellement à tour de bras.
L’industrie suisse reste confrontée à une pénurie structurelle d’ingénieurs qui devrait se maintenir, d’où la nécessité de recourir à des étrangers. En revanche la construction et le secteur public sont plus hermétiques.
Depuis la signature du deuxième volet des accords bilatéraux, le marché suisse est indifféremment ouvert aux Européens et aux Suisses. Une personne sur quatre travaillant en Suisse est étrangère et on dénombre 213 000 travailleurs frontaliers. Après une période d’essai qui se termine en 2013, la libre circulation sera totale dès 2014.
Les salaires sont plus élevés en Suisse qu’en France mais il ne faut pas oublier que le candidat vivant en Suisse sera soumis à l’assurance obligatoire et que le coût de la vie est élevé (la nourriture en particulier).
Les Français sont plus à l’aise en Romandie et la qualité de vie sur les bords du Léman exerce un effet d’attraction. Mais le gros de l’économie (et des emplois) se situe en Suisse alémanique.
Le cadre légal du travail
Salaire annuel minimum : il n’existe pas de salaire minimum en Suisse.
Nombre d’heures travaillées par an : 1 640 heures par personne qui travaille.
Durée de la période d’essai/du préavis : la période d’essai est généralement de 3 mois avec un préavis d’une semaine. La période légale est de un mois la première année d’embauche, de 2 mois de la 2e à la 10e et de 3 mois au-delà.
Emploi à temps partiel/total : 26,2 % (OCDE 2009).
Rémunérations, avantages et impôts : les salaires sont en principe plus élevés que dans l’Union européenne (UE). L’impôt sur le revenu varie beaucoup d’un canton à l’autre, mais est généralement plus bas que dans les pays voisins. Cependant, l’épargne-retraite et l’assurance-santé obligatoires viennent sérieusement grever cet avantage. Impôt sur la fortune très faible et pas de taxes sur les gains en capital, sauf pour l’immobilier.
Comment trouver un emploi
Les filières de recrutement
Annonces dans la presses (Neue Zürcher Zeitung, Tagesanzeiger, Berner Zeitung, Le Temps…). Sites
Internet : www.viadeo.com et www.linkedln.com pour la partie francophone essentiellement ; www.xing.com pour la partie germanophone. Agences de recrutement.
Formalités d’emploi
Les étrangers ont besoin d’un permis de travail, facile à obtenir pour les ressortissants de l’UE. Pour les non-ressortissants de l’UE, les autorités imposent de prouver qu’il est impossible de trouver un profil qui corresponde dans le pays.
Dossier de candidature type
CV avec photo et copies des diplômes et certificats de travail, le cas échéant. Les entreprises helvétiques et allemandes délivrent des certificats à leurs employés lorsqu’ils s’en vont. Ce certificat précise l’intitulé et la nature du poste et indique le niveau de satisfaction de l’entreprise, ainsi que les raisons du départ.
conseils pour le CV
La photo doit être de bonne qualité. Le CV sera assez court
et fera apparaître l’expérience professionnelle en ordre chronologique inverse.
Y faire figurer les renseignements personnels (situation de famille, etc.).
Les secteurs qui recrutent
Services financiers, nouvelles technologies, machine-outil, horlogerie, produits pharmaceutiques et tourisme. On recherche en permanence des ingénieurs, des informaticiens et des technico-commerciaux. La Suisse accueillant les sièges sociaux de nombreuses multinationales, les candidats possédant une expérience à l’international sont très convoités.
– Conseils pratiques pour être embauché –
Les hommes doivent porter une cravate. Échanger une poignée de main et ne pas parler d’heures de travail, de congés, etc., lors du premier entretien.
La connaissance de l’allemand est absolument indispensable pour pouvoir travailler. Les personnes qui ne parlent que l’anglais verront leurs chances limitées essentiellement
aux sièges des entreprises internationales.
Meilleurs sites d’emploi
Suisse alémanique : www.alphach, www.topjobs.ch, www.jobs.ch,
www. nzzexecutive.ch.
Suisse romande : www.jobup.ch, www. jobs.ch.
Les réseaux professionnels qui marchent
Réseaux d’anciens élèves (IMD, Insead, Harvard, St-Gall, etc.) ; Swiss Marketing Club, Executives International (www.executives-int.ch) ; Chambre de commerce anglo-suisse pour la région du lac Léman (mwww.bscc.ch).
Sources : Aims International Switzerland, Maison des Français de l’étranger, Apec.