Le Guide de la mobilité internationale : « Vivre et travailler dans 48 pays prioritaires du commerce extérieur français » – 3e édition, 2015 du Moci sortira le 3 septembre.
Vous pouvez dès à présent pré-commander ce numéro dans notre librairie en ligne, en cliquant ICI.
Vivre et travailler dans 48 pays : les informations clés en un coup d’œil
Certains médias parlent « d’exil », d’autres de « fuite des cerveaux », d’autres encore plus simplement « d’expatriation ». À l’heure où la Chine ou les États-Unis sont à une douzaine d’heures d’avion de Paris sans escale et où l’on peut échanger quotidiennement avec ses proches sans grands frais grâce à des outils comme Skype ou les messageries instantanées des réseaux sociaux, à l’heure où des générations de jeunes étudiants français ont pris le goût du voyage et des expériences culturelles et professionnelles étrangères grâce à des programmes européens comme Erasmus, ces termes paraissent bien dépassés.
Nous leur préférons celui de « mobilité », internationale cela va de soi.
Entre 60 000 et 80 000 Français quitteraient chaque année la France selon les estimations les plus répandues, que ce soit pour des raisons familiales, scolaires, professionnelles ou entrepreneuriales.
Est-ce inquiétant ? Difficile de le dire en fait car l’on ne connaît pas bien ni leurs motivations – aucune étude exhaustive n’a été faite sur le sujet –, ni la durée de leur séjour loin du pays… Le nombre de retours chaque année ne doit d’ailleurs pas être anodin puisque ce problème du retour est le sujet d’un rapport remis au Premier ministre le 21 juillet dernier par la sénatrice Hélène Conway-Mouret, ex-ministre déléguée chargée des Français de l’étranger. Ce qui est certain, c’est que ce phénomène, trop perçu comme négatif dans notre pays – la morosité économique et le chômage sont souvent présentés comme la cause principale –, est aussi un signe d’ouverture d’esprit et de dynamisme, porteur d’enrichissements futurs, précieux dans un monde où les frontières sont sans cesse repoussées.
De quel type d’informations a besoin le candidat au départ ?
Évidemment, cela dépend de son projet – expatriation encadrée par un employeur, formation dans le cadre d’un cursus ou projet personnel – et du pays d’accueil visé. Mais dans tous les cas, il aura besoin d’un socle minimum : coût de la vie et informations pratiques sur les conditions d’hébergement et de transport, formalités (visa, travail), environnement économique, social et fiscal, bonnes sources d’informations françaises, internationales ou locales…
Ce sont ces informations de bases, puisées aux meilleures sources, que nous avons réunies et mises à jour dans les fiches pays qui suivent, avec le concours de Daniel Solano et du Cercle Magellan, un réseau de professionnels de la gestion des ressources humaines (RH) et de la mobilité internationale considéré comme une des organisations françaises les plus expertes en matière de gestion des ressources humaines à l’international.
Nos fiches, qui couvrent 48 pays, permettent ainsi d’évaluer en quelques minutes les spécificités d’un pays et invitent à approfondir certains sujets clés. De quoi aider les candidats au départ à bien se préparer et mettre toutes les chances de leur côté pour faire de leur projet un succès !
Christine Gilguy