Les chiffres clés
Capitale : Berlin.
Population : 81,88 millions d’habitants (Banque mondiale, 2009).
Nombre de Français immatriculés : 109 468 (au 30.12.09).
Nombre d’entreprises françaises installées dans le pays : 900 (Moci).
PIB/habitant (parité de pouvoir d’achat) : 36 780 USD (Banque mondiale, 2009).
Taux de croissance du PIB : +3,5 % (Destatis, 2010).
Taux de chômage : 7,4 % (The Economist, janvier 2011).
Coût de la vie – indice Big Mac : 4,33 USD (The Economist, 2010).
Langue : allemand
Religions : chrétienne (62,6 %), catholique (31,5 %), protestante (31,1 %), musulmane (3,9 %), juive (0,1 %).
Monnaie : euro (EUR).
Décalage horaire : UTC +1 (+2 l’été).
Régime politique : État fédéral de 16 Länder.
Marché du travail : ce qu’il faut savoir
L’Allemagne est une économie fortement exportatrice et sa balance commerciale est largement excédentaire. On estime que les exportations représentent presque un tiers des ventes et qu’un emploi sur quatre dépend du commerce extérieur. L’Allemagne offre l’exemple d’une économie qui a su s’adapter aux mutations du commerce mondial.
Le taux de chômage est inférieur à celui de la France. Néanmoins, les statistiques sont à nuancer : le recours au chômage partiel a beaucoup participé à la stabilité du taux de chômage, les offres d’emploi sont en baisse ainsi que les contrats à durée indéterminée. Par ailleurs de fortes disparités subsistent entre l’Allemagne de l’Ouest et les nouveaux Länder de l’Est.
La situation juridique du salarié en Allemagne diffère sensiblement de la France. Il n’y a pas de salaire minimum national et l’impôt sur le revenu est retenu à la source. Il n’y a pas non plus de code du travail en Allemagne mais une série de lois en la matière.
Les scientifiques et les ingénieurs français de haut vol bénéficient d’une excellente image dans tous les secteurs de la haute technologie, des télécommunications, de l’audiovisuel, de la mécanique de précision, de l’aéronautique et dans le secteur spatial. La maîtrise de l’allemand et de l’anglais est indispensable pour travailler en Allemagne. Le français et/ou l’espagnol constituent un atout.
Le cadre légal du travail
Salaire annuel minimum : pas de salaire minimum pour tous, mais certaines conventions collectives le prévoient.
Nombre d’heures travaillées par an : 1 390 heures par personne qui travaille.
Durée de la période d’essai/du préavis : la législation prévoit 4 semaines ; en général entre 3 et 6 mois.
Emploi à temps partiel/total : 21,9 % (OCDE, 2009).
Rémunérations, avantages et impôts : salaire fixe en fonction de la formation et de l’expérience. Les systèmes de primes sont assez fréquents, mais différents d’une fonction à l’autre. Le véhicule de fonction est souvent de mise pour les postes de cadres supérieurs et de commerciaux. L’ordinateur portable et le téléphone mobile sont souvent proposés.
Comment trouver un emploi
Les filières de recrutement
Pour les jeunes diplômés, faire un stage dans une entreprise internationale présente en Allemagne est une bonne solution. Réseaux ou associations professionnelles, agences de recrutement, forums d’offres d’emploi, annonces dans la presse, réseaux Internet sont également à considérer.
Formalités d’emploi
Rien de particulier pour les ressortissants européens. Pour les non-européens, un permis de travail doit être demandé aux autorités allemandes par le futur employeur. La visite médicale d’embauche peut être demandée, mais n’est pas fréquente.
Dossier de candidature type
Une lettre d’accompagnement expliquant la motivation pour le poste est requise. Le CV doit être rédigé en allemand (en anglais pour les postes internationaux). Les certificats de travail et diplômes sont à fournir à l’appui du CV (attestations).
conseils pour le CV
Le CV doit contenir : renseignements personnels (photo et date ne sont pas obligatoires, mais bienvenues) ; études suivies et langues pratiquées (niveau). Présenter les différents postes occupés en ordre chronologique inversé, en donnant les coordonnées de l’entreprise,
le descriptif du poste, les résultats obtenus et les chiffres. Indiquer
en dernier les publications,
les loisirs ou les centres d’intérêt. L’employeur procédera à ses propres vérifications de vos références, mais une liste de noms sera appréciée.
Les secteurs qui recrutent
Produits de grande consommation, haute technologie et télécommunications, services (santé, droit, audit, logistique, conseil), industrie (automobile, agroalimentaire, énergie, BTP), finance (banque, assurances), secteur public.
– Conseils pratiques pour être embauché –
Serrer la main de son interlocuteur si celui-ci invite à le faire, lui accorder son attention, avoir un discours structuré et cohérent, procurer des chiffres pour appuyer ses réalisations, se montrer intéressé, enthousiaste et flexible. Répondre précisément sur ce qui a motivé le changement de poste, dans ses emplois précédents ou actuel. Ne pas être surpris face aux questions personnelles, notamment sur les loisirs. Les entreprises essaient d’évaluer l’ensemble des compétences du candidat et d’appréhender sa personnalité.
Meilleurs sites d’emploi
www.stepstone.de,
www.monster.de,
www.experteer.de,
www.stellenonline.de.
Les réseaux professionnels qui marchent
Associations d’anciens élèves, instituts des chambres de commerce allemande et internationale (Wirtschaftsjunioren, ASU), autres associations (BJU), clubs étrangers en Allemagne (États-Unis, Royaume-Uni, France, etc.) ; réseaux Internet : Linkedln, Xing.
Sources : Aims, Maison des Français de l’étranger, Eures.