Osaka Expo Kansai 2025 : plus que quelques semaines avant l’ouverture de l’Exposition universelle Osaka Kansai 2025 qui ouvrira ses portes le 13 avril sur l’île artificielle de Yumeshima, dans la baie d’Osaka, et durera six mois, jusqu’au 13 octobre. La France, qui sera mise à l’honneur par le Japon, est fin prête. La conférence de lancement officiel du Pavillon France s’est tenue à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris le 4 février, en présence du président Macron, et de Jacques Maire, directeur de Cofrex et commissaire général du Pavillon France. Cet événement a été l’occasion de présenter le Pavillon et les ambitions de la France pour cette exposition universelle où elle veut proposer un « Voyage au cœur de l’amour » à travers ses savoir-faire d’excellence. Plutôt bienvenu à l’heure où le président américain déclare la guerre commerciale à ses plus proches alliés.. Plus de détail sur ce projet : cliquez ICI.
Ukraine : la France veut affirmer son soutien à l’Ukraine et sa volonté de participer activement à sa reconstruction, comme le montre la mis en place en juin dernier du Fonds Ukraine de 200 millions d’euros. « Une part trop importante des fonds à l’Ukraine servent à acheter des produits hors d’Europe » a estimé Eric Lombard, ministre de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, à l’ouverture de l’événement Bercy France Export, le 4 février. C’est pourquoi, après le conseil Commerce sous présidence polonaise à Varsovie, Laurent Saint-Martin, s’est rendu le 5 février à Kiev avec son homologue allemand Udo Philipp, avec des rendez-vous séparés et communs. A son agenda, des entretiens avec Ioulia Svyrydenko, première vice-première ministre en charge de l’Economie (dont un avec Udo Philipp, sur l’intégration au marché unique), et Herman Halouchtchenko, ministre de l’Energie. Le ministre délégué au Commerce extérieur et au Français de l’étranger a également eu une réunion avec les équipes de l’AFD et de Business France sur place et participé à un diner avec les dirigeants d’entreprises françaises.
UE : à l’occasion de son déplacement à Varsovie pour participer au conseil Commerce et compétitivité sous présidence polonaise, les 3 et 4 février, le ministre français en charge du Commerce extérieur en a profité pour échanger avec ses homologues européens pour pousser les positions françaises en faveur d’une meilleure coordination entre politique commerciale et politique industrielle et d’une position de négociation unie et ferme face à la politique agressive de Donald Trump. Laurent Saint-Martin a notamment eu des entretiens bilatéraux avec Michał Baranowski, sous-secrétaire d’Etat polonais au ministère du Développement et des technologies, Amparo Lopez Senovilla, secrétaire d’Etat espagnole au Commerce, Reinette Klever, ministre néerlandaise du Commerce extérieur et du développement, Helene Budliger Artieda, secrétaire d’Etat suisse à l’Economie et Maria Tripodi, sous-secrétaire d’Etat italienne au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Il a aussi eu un entretien avec son homologue allemand Udo Philipp, avec lequel il s’est rendu à Kiev (ci-dessus).
Digitalisation du « Trade Finance » : le décret d’application de la Loi « visant à accroître le financement des entreprises et l’attractivité de la France », dite Loi Holroyd, est attendu avec impatience depuis bientôt neuf mois par les banquiers du Trade Finance -financement du commerce international- et les entreprises innovantes de la TradeTech spécialisée sur ce marché de niche. Retardé par l’instabilité gouvernementale qui a prévalu depuis son adoption début juin 2024, le décret d’application va-t-il enfin sortir ? « On espère la publication du décret prochainement » a assuré Magali Cesana, cheffe du service SABINE à la direction générale du Trésor, lors d’une table ronde organisée à l’occasion de Bercy France Export le 4 février. En permettant la dématérialisation de documents transférables essentiels aux transactions du commerce international, tels que les connaissements maritimes, billets à ordre, lettres de change ou certificats d’assurance au porteur, cette nouvelle loi ouvrira en effet la voie à la dématérialisation plus poussées de ces opérations. Bercy espère, pour sa part, qu’elle réduira les frais liés aux transactions pour les PME et facilitera le financement de leurs créances export.