Parmi les fans de la diplomatie économique telle qu’elle est pratiquée depuis bientôt quatre ans, nombreux dans les entreprises ont le blues. A trois semaines du premier tour de la présidentielle, le portefeuille du Commerce extérieur n’a plus vraiment de titulaire depuis le 21 mars, date de la nomination de Matthias Fekl à l’Intérieur, son collègue des Affaires européennes, Harlem Désir, ayant repris le dossier avec celui du Tourisme en plus de ses missions existantes. Mais à dire vrai, depuis le remplacement de Laurent Fabius par Jean-Marc Ayrault, en février 2016, cette diplomatie économique a un peu perdu de sa superbe. Elle s’est même faite plus rare dans les propos publics et les agendas du patron du Quai d’Orsay, alors qu’au contraire, Bercy revenait au devant de la scène à la faveur de la création de Bpifrance Assurance export et de la dernière édition de Bercy financements export, début mars, mais aussi de plusieurs déplacements à l’étranger de Michel Sapin, resté seul à la barre de l’Économie et des finances depuis le départ d’Emmanuel Macron, fin août 2016.
Pour ne rien arranger, dans son dernier discours général consacré aux perspectives de la diplomatie française, prononcé le 23 mars lors d’une conférence de presse organisée au Quai d’Orsay, Jean-Marc Ayrault (sur notre photo, lors du lancement de la French Healthcare, le 15 mars) a surtout parlé de l’avenir de l’Union européenne, de la paix et de la sécurité dans le monde…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 233
diffusée le 6 avril 2017 auprès de ses abonnés
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