PME / Export : la CPME attend la simplification et maintient son cap à l’international

Jean-Baptiste Lemoyne, en inaugurant le salon PME ! by CPME, le 12 juin, a aussi été le premier des membres du gouvernement à rendre visite à cet événement phare de la Confédération des PME, successeur de « Planète PME », qui se tenait cette année, au Palais Brongniart à Paris, à quelques jours de la présentation de la très attendue loi PACTE (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), censée transformer et simplifier en profondeur l’environnement des entreprises. Un signe que si la créativité était le fil conducteur du salon cette année, l’ouverture à international, avec sa nouvelle marque à l’anglaise, est bien inscrit dans les radars de cette organisation dont le président, François Asselin, est lui-même à la tête d’une PME très internationalisée. Les réformes, qu’elles concernent les opérateurs de l’accompagnement export ou les outils financiers comme l’assurance prospection, sont aussi suivies de près.

« Trop peu de PME se tournent vers l’export », a lancé le président de la CPME à l’inauguration, avant de se réjouir de la présence du secrétaire d’Etat en charge du Commerce extérieur au ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Jean-Baptiste Lemoyne en a profité pour rappeler brièvement les réformes en cours du dispositif public d’accompagnement à l’export, citant notamment la création de « guichets uniques » Régions-Business France-Chambres de commerce et d’industrie (CCI). Objectif : simplifier l’accès aux aides et augmenter le nombre de PME exportatrices. « Business France va massivement injecter des effectifs dans les régions afin de détecter ces pépites » a-t-il notamment indiqué.

« L’élément majeur, c’est simplification + simplification »

Cette réforme du dispositif d’accompagnement, comme celle des aides financières à l’export, désormais centralisées chez Bpifrance, sont suivies attentivement au sein de la confédération, qui leur réserve un accueil plutôt positif : « nous y sommes assez favorables car il y a de la simplification, il y a plus de cohérence, il y a une certaine clarté qu’on n’avait pas jusqu’à maintenant » a confié au Moci François Turcas, vice-président de la CPME en charge de l’International, qui apprécie cette nouvelle « force de frappe ».

A ses côtés, Jean-Lou Blachier, numéro 2 de la CPME en tant que vice-président délégué et ancien médiateur des marchés publics, réputé proche d’Emmanuel Macron qui lui avait confié un rapport sur l’innovation et l’industrialisation lorsqu’il était à Bercy, a confirmé en insistant sur le fait que « l’élément majeur, c’est simplification + simplification »…

Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 287
diffusée le 14 juin 2018 auprès de ses abonnés
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