Alors que les signaux virent au rouge concernant les besoins de trésorerie des PME françaises, communiquer sur l’offre de liquidité disponible pour les besoins court terme des PME est décidément très « tendance » actuellement pour les banques et établissements financiers. D’autant plus si elles leur donne un caractère résolument international, inscrit dans les priorités actuelle du gouvernement.
HSBC met 1 milliard pour accompagner l’internationalisation des PME
HSBC vient ainsi d’annoncer s’engager à mettre un milliard d’euros pour financer les besoins des PME qui se développent à l’international. « Dans un contexte où la compétitivité et le développement des PME et des ETI
(Entreprises de taille intermédiaire) françaises sont une priorité publique en
vue du redressement du commerce extérieur de la France, et alors que les freins
culturels, opérationnels et financiers sont clairement identifiés,
HSBC France s’engage à la mise à disposition d’une enveloppe
supplémentaire de crédits d’un montant de 1 milliard d’euros pour les
entreprises françaises ou implantées en France » annonce la filiale française de ce groupe bancaire sino-britannique dans un communiqué publié le 24 janvier.Ce géant bancaire très international met également en avant son réseau d’experts, couvrant 20 pays, et sa volonté d’accompagner les PME à l’international au-delà de leurs besoins financiers.
GE Capital lance une nouvelle offre d’affacturage paneuropéenne pour les PME
De son côté, GE Capital a également choisi ce 24 janvier pour frapper un grand coup : sa branche d’affacturage, GE Capital Factofrance, a annoncé dans un communiqué le lancement d’une nouvelle offre d’affacturage européen dédiée aux PME, « la première offre paneuropéenne en matière
d’affacturage pour les PME françaises ayant des filiales en Europe », précisant qu’il comptait dédier une ligne de 300 millions d’euros au cours des 18 prochains mois pour les besoins de financement filiales européennes de PME basée en France.
Les critère pour bénéficier de cette offre, qui se présente comme un simple « prolongement d’un contrat d’affacturage domestique », sont toutefois très précis, avec certaines exclusions (notamment sectorielles) : « le siège social est en France; le CA consolidé est compris entre 20
et 150 millions d’euros; les filiales sont basées dans les pays européens
suivants : Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Benelux, Suisse, Espagne,
Pologne (pour d’autres pays, au cas par cas) et réalisent au maximum 30 % du CA consolidé; l’entreprise souhaite piloter de manière centralisée
la gestion des financements et plus particulièrement de la trésorerie de
l’ensemble du groupe; l’activité, dans tous les cas Business to Business,
est exercée dans tous les secteurs d’activité à l’exception du BTP et du
textile ».
Au delà des « effets de com », il faut tester…
CG
Pour prolonger :
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