Le ministre égyptien du Plan et
de la coopération, Faiza Abou el-Naga, a « évoqué l’hypothèse d’une
reprise des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) »,
alors même que le gouvernement a rompu avec le FMI en juin dernier,
« refusant à l’époque un prêt de 3,3 milliards de dollars »,
rapporte, le 3 janvier, lecommercedulevant.com. Pour le Premier ministre par intérim, Kamal el-Ganzouri, « la situation
économique est beaucoup plus grave que ce que l’on pensait ». La dette
publique atteint désormais 22 milliards de dollars.
Il y a un mois, Moody’s a
dégradé d’un cran la note de la dette à long terme de l’Égypte, à “B1”, estimant
que Le Caire pourrait ne pas honorer ses échéances, en raison de la
détérioration de la conjoncture et des incertitudes qui entourent la mise en
place d’un gouvernement civil stable. L’agence de notation avait même assorti
sa décision d’une perspective “négative”, indiquant, dans un communiqué, qu’elle
pourrait à court terme abaisser encore cette note.
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