Quand un industriel emblématique -ou stratégique- est en danger, pas question de le laisser tomber : si cette posture est en vogue chez nous, elle l’est aussi Outre-Atlantique, pourtant toujours perçu comme le havre de l’économie de marché.
L’agence publique de credit export canadienne,
Export development Canada (EDC), a ainsi octroyé, le 4 avril, une ligne
de crédit de quelque 200 millions d’euros à l’opérateur téléphonique espagnol Telefónica dédiée exclusivement à l’achat
de produits et services Blackberry, la marque canadienne de smartphones. C’est
une première du genre pour l’EDC : si elle accorde des lignes
de crédit àTelefónica depuis 2006, c’est la première fois que celle-ci
est spécifiquement consacrée à une marque.
Alors que Blacberry peine à remonter sa pente déclinante face aux assauts des marques américaines et asiatiques
de smartphones et tablettes, elle espère, avec le soutien des autorités canadiennes,
maintenir voire accroître sa part de marché dans les pays où l’opérateur
espagnol, qui revendique plus de 315 millions de clients et une présence dans
24 pays, est bien implanté, notamment en Amérique latine.
C.G
Pour prolonger
– Nos informations sur les réformes en cours du dispositif d’aide à l’export : utilisez le moteur de recherche GPS sur notre site avec les mots clés « aides à l’export » et « crédit export »
– Notre dernier Guide des aides à l’export européennes et françaises