D’ici un an, le nombre de régions va passer de 22 à 13. Quel impact cette réforme territoriale aura-t-elle sur les écosystèmes du commerce extérieur et les dispositifs publics de soutien à l’export mis en place depuis que les Régions se sont vues confier le rôle de pilote de l’export, fin 2012 ? Voici quelques unes des réponses qu’Alain Rousset, président de l’ARF (Association des régions de France) et de la Région Aquitaine, a livrées en exclusivité au Moci, dans le cadre d’un dossier spécial à paraître dans sa prochaine édition, le 12 mars.
Le Moci. Avec la réforme territoriale, il y aura 13 Régions mais encore 22 Schémas régionaux de développement économique et autant de PRIE (Plans régionaux d’internationalisation des entreprises) mis en œuvre. Avez-vous un mode d’emploi ?
Alain Rousset : Le projet de loi NOTRe renforce les régions dans leur compétence économique. Les Régions auront la responsabilité de définir et d’adopter un schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII) qui viendra se substituer aux SRDE, PRIE et SRI actuels et dont la portée sera renforcée. La loi prévoit que le SRDEII soit adopté par le Conseil régional dans l’année qui suit le renouvellement général des conseils régionaux.
Cet exercice, qui sera fait en concertation étroite avec l’ensemble des acteurs économiques, et donc des partenaires de l’export et au premier rang desquels le réseau consulaire, sera l’occasion de fixer les orientations stratégiques communes en termes de cibles d’entreprises exportatrices, filières et marchés prioritaires, ou encore la gouvernance.
Toutes les Régions, concernées par une fusion, et conscientes de l’ampleur de la tâche, n’attendent pas après la loi pour démarrer les échanges afin de dégager au plus vite des orientations stratégiques et des actions communes.
Ces réunions se font à tous les niveaux : de l’exécutif aux services en passant par les directions générales.
(…)
Ceci est un extrait de La Lettre confidentielle n° 136, parue le 5 mars 2015
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter librement le sommaire de la Lettre, cliquez ICI