Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal depuis avril 2024 et Ousmane Sonko, son Premier ministre, ont présenté, lundi 13 octobre, le contenu du plan « Sénégal 2050 », sensé « rompre avec le sous-développement ». Les nouveaux dirigeants du pays se sont fixés trois objectifs : tripler le PIB par habitant, diviser par quatre le taux de pauvreté et maintenir la croissance à 7 ou 8 %. Pour ce faire, le plan prévoit de lutter contre la corruption, améliorer le système de santé ou encore industrialiser le pays. Mal en point, l’économie sénégalaise a fait l’objet d’une mise en garde du FMI. Par ailleurs, Moody’s a dégradé la note souveraine du Sénégal et a placé le pays « sous surveillance ». Selon Bloomberg, l’Etat sénégalais pourrait investir 21 milliards de dollars dans le développement cet année.
Ukraine : Les députés de la commission du commerce international du Parlement européen ont voté lundi 13 octobre en faveur d’un prêt de 35 milliards d’euros à l’Ukraine, dans le cadre de la contribution de l’UE à l’initiative du G7. Le remboursement du prêt sera assuré par les recettes provenant des avoirs immobilisés de la Banque centrale russe et les fonds seront versés jusqu’à la fin de 2025. Ce soutien financier doit encore être approuvé par l’ensemble du Parlement
Investissements verts : La Chine a investi l’an dernier 600 milliards d’euros (Md EUR) dans le développement de produits et d’énergies décarbonés, soit trois fois plus qu’en 2019, selon un rapport du think tank Strategic Perspectives. Loin derrière, l’Union européenne n’a dépensé « que » 300 Md EUR dans ces secteurs tournés vers l’avenir, soit 70 Md EUR de plus qu’en 2022. L’UE a dépassé les Etats-Unis qui ont rétrogradé en troisième position.
Paiements : Le marché mondial des paiements se stabilise après des années d’euphorie liées à l’essor du commerce en ligne. Une étude du Boston Consulting Group estime que son taux de progression devrait être divisé par deux dans les années à venir. Le taux de croissance annuel du secteur devrait atteindre 5 % jusqu’en 2028, contre 9 % au cours des cinq dernières années. En Europe et en Amérique du Nord, la croissance devrait ainsi atteindre 3 % seulement sur les cinq prochaines années. L’Amérique latine, le Moyen-Orient et l’Afrique devraient quant à eux connaître des taux de croissance annuels de 9 % et 7 %.