E-commerce : selon la dernière étude de Descartes Systems Group, en 2024, 39 % des personnes interrogées ont effectué plus d’achats en ligne par rapport à l’année précédente, et 57 % ont acheté des produits dans au moins une nouvelle catégorie. Bien que les consommateurs aient augmenté le volume et la fréquence de leurs achats en ligne, 67 % des répondants ont rencontré des problèmes de livraison. Parmi les conclusions de cette étude, les problèmes de livraison sont cités comme un obstacle à de futurs achats en ligne : 21 % des consommateurs interrogés ont indiqué qu’ils avaient eu des expériences de livraison négatives, 20 % ont déclaré qu’elles n’étaient pas fiables et 17 % sont insatisfaits du processus de livraison. De plus, 63 % des personnes qui ont rencontré des problèmes de livraison ont pris des mesures qui ont eu des conséquences négatives pour le retailer ou l’entreprise de livraison.
Jeux vidéo : une étude de Soulbound.gg révèle que la Chine est en tête des revenus générés par le marché mondial des jeux vidéo avec 289,1 millions de dollars (M USD), suivie des États-Unis avec 268,3 M USD et de la Corée du Sud avec 141,4 M USD. À l’inverse, le Kenya, en queue de peloton, n’a gagné que 2 000 USD. Bien que moins bien placés, certains pays émergents connaissent des progressions prometteuses à l’instar du Nigeria 17 100 (USD de chiffre d’affaires), des Émirats arabes unis (904 800 USD) ou encore de la République Dominicaine (1,2 M USD) ou du Brésil (59,9 M USD). Le premier marché européen apparaissant au top 10 est le Danemark (6ème), avec 58,3 M USD, suivi de la Suède (7ème, 53,4 M USD) et de la France (8ème, 53,2 M USD). Les principaux jeux ayant généré ces revenus incluent Dota 2, Fortnite, CS, League of Legends et Arena of Valor. A noter que Dota 2 domine en Chine alors que Fortnite mène aux États-Unis et au Canada.
Mexique : la réforme judiciaire actée par le Mexique le 15 septembre prévoit que les juges seront désormais désignés grâce au vote populaire, une initiative qui inquiète les agences de notations et les investisseurs. Pour Moody’s, qui pour l’heure n’a pas changé sa notation, cette réforme risque de « compromettre l’indépendance du système » et fait planer une grande incertitude économique sur l’avenir du pays, premier partenaire des Etats-Unis. Si elle n’a pas de conséquence dans l’immédiat, elle pourrait provoquer unen baisse de 12 % des IDE par rapport aux prévisions, estime Oxford Economics.
Royaume-Uni : le gouvernement de Keir Starmer a annoncé l’interdiction de promouvoir la junk food (chips, sodas, plats trop gras…) avant 21 heures à la télévision, à compter d’octobre 2025. Quant à la publicité en ligne sur ces produits, elle sera totalement interdite quelle que soit l’heure.
Or : après une longue période de hausse soudaine suivie de soubresauts, consécutive à la pandémie de Covid-19, le cours de l’or a de nouveau connu une forte augmentation de 500 USD/once depuis le début de l’année 2024, d’une ampleur similaire à celle survenue de mars à août 2020. Il atteint désormais un plus haut niveau historique, à environ 2500 USD/once. Non seulement la production d’or a eu tendance à se diversifier au cours des dix dernières années, explique unen note de Global Sovereign Advisory, mais les banques centrales des économies émergentes ont poursuivi leurs achats massifs d’or pour renforcer leurs réserves de change. Le surplus de demande provoqué participe à renforcer la stabilité de la valeur de l’or. Enfin, la hausse récente du cours de l’or est la conséquence d’anticipations, souvent repoussées, de baisse des taux d’intérêt directeurs de la Réserve fédérale américaine. A ces facteurs, déjà bien connus, s’ajoute un appétit croissant des ménages chinois, qui achètent une quantité record de métal jaune, sous forme de joaillerie mais aussi, de plus en plus sous forme d’or d’investissement (pièces et lingots), en raison d’un effet de report lié à la crise immobilière que traverse le pays et aux mauvaises performances du marché actions chinois.