Ils ont dit… (gratuit) : S. Schwab, C. de Margerie, E. Cordes, F. Pellerin

Susan Schwab, ex. représentante américaine au Commerce : « Si on veut protéger les films français et la télévision, alors il faut y mettre le prix ».
Cité par la Lettre confidentielle du Moci cette semaine, dans un article relatant la position de la chancelière allemande sur le Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP)*. Susan Schwab, qui a été représentante américaine au Commerce sous George Bush, est actuellement professeur à l’Université du Maryland.
*Lire : U.E/Etats-Unis : Angela Merkel veut accélérer les négociations du TTIP

Christophe de Margerie, P-dg de Total : « On dit que nous devons nous protéger de l’Ukraine, et puis on commence à parler de la Russie. Ce sont des choses tout à fait différentes. Est-ce que nous avons l’intention de construire un nouveau mur de Berlin ? (…) La Russie est notre partenaire, et nous ne devons pas perdre notre temps à nous défendre contre notre voisin. Nous devons œuvrer à ne pas être trop dépendants envers n’importe quel pays, mais cela ne concerne pas la Russie, qui nous a sauvés à plusieurs reprises ».
Extrait d’un entretien à l’agence Reuters le 8 juillet repris abondamment par les médias officiels ou proche du pouvoir russe, dont.

Eckhard Cordes, président du comité de l’Est des fédérations économiques allemandes : « La France exporte un navire de guerre à la Russie et ça ne pose pas de problème, mais en Allemagne c’est différent. Ici, il faut faire preuve d’une grande réserve. Tout cela n’est pas bon pour le développement des affaires ».
Déclaration citée par un article sur lesechos.fr, intitulé : Russie : le patronat allemand se sent pénalisé par rapport à la France ».

Fleur Pellerin, secrétaire d’État au Commerce extérieur : « C’est mon premier déplacement en région depuis mes nouvelles prises de fonction. Je viens rencontrer des acteurs régionaux de l’export et saluer le travail exemplaire fait en Bourgogne pour soutenir l’internationalisation des entreprises. C’est l’une des premières régions à avoir établi un Plan régional pluriannuel, qui arrive à échéance. L’objectif est d’en faire un premier bilan et de préparer le suivant. Il y a une vraie lisibilité, une vraie cohérence, de l’action régionale sur le commerce extérieur, grâce à ce plan. Quand les acteurs se mobilisent vraiment, on a des résultats tangibles. Le conseil régional a décidé également d’évaluer la pertinence de la stratégie. Je souhaite que cette démarche inspire les autres régions. »
Extrait d’un entretien accordé au site d’information www.bienpublic.com, à l’occasion de sa visite en Côte d’Or, en Bourgogne, le 4 juillet, la première effectuée dans une région française. Présentation du bilan du Plan régional pour l’export bourguignon, le Parex, visite de SEB, oenotourisme, rencontre avec les membres de la CGPME locale mais aussi des investisseurs sud-coréens, ont été au menu de cette journée chargée.