Les échanges commerciaux de la France ont rebondi avec toutes les régions du monde en 2021 sans toutefois retrouver leurs niveaux prépandémiques, à l’exception de l’Union européenne et de l’Asie.
« L’Union européenne a été le meilleur rempart contre la crise et le meilleur relais de croissance », a déclaré le ministre délégué en charge du Commerce extérieur Franck Riester, lors de la présentation du bilan du commerce extérieur pour l’année 2021. Selon ce dernier, les exportations à destination des pays membres de l’UE ont augmenté de 17,9 %, alors qu’elles avaient décroché de -12,8 % l’année précédente. Le déficit avec ces pays se creuse néanmoins à -56,7 Md EUR.
Dans le détail, l’Allemagne reste le premier partenaire commercial de la France avec des exportations en hausse de 12,8 % (vs – 13 % en 2020). Les ventes à l’Espagne (+ 18,2 % vs – 17,3 %) et l’Italie (+ 21,1 % vs – 14,2 %) ont été particulièrement dynamiques.
Les exportations vers l’Asie à nouveau dynamiques
« Les accords de commerce de l’UE ont contribué à la résilience de nos échanges, explique le communiqué présentant ces chiffres. Cela s’explique par le fait que les accords permettent des échanges facilités et moins coûteux, privilégiés notamment par les PME en période de crise, et fournissent un cadre juridique incitant davantage les entreprises à maintenir leurs engagements. »
Les exportations vers les pays tiers ont quant à elles progressé de 15,2 % (après une chute de – 19,3 % en 2020) : + 13,5 % dans les pays européens hors UE, + 15,6 % aux Etats-Unis, + 5,5 % en Afrique et + 7,2 % au Proche et Moyen-Orient.
Mais les progressions les plus importantes en 2021 sont celles à destination de l’Asie (+ 22 % vs – 19,3 % en 2020) et en particulier la Chine. En raison d’une reprise économique plus précoce qu’ailleurs, les exportations à destination de ce pays (incluant Hong Kong) se sont envolées de 30,3 % alors qu’elles avaient dévissé de -14,4 % en 2020.
SC