Cameroun / Egis : la société française d’ingénierie Egis et l’entreprise de travaux publics Razel-Bec, filiale du groupe tricolore de construction Fayat, ont annoncé le 20 mai la conclusion d’un contrat de partenariat public privé (PPP) de 230 millions d’euros, sur une durée de vingt ans, portant sur la construction et l’exploitation de 14 postes de péages sur les principaux axes routiers du Cameroun. La société camerounaise de péage Tollcam, détenue à 50 % par Razel-Bec et à 50 % par Egis, sera en charge de l’exécution de ce PPP. Les travaux démarreront dès la mise en place du financement. La livraison des ouvrages de péages à construire est prévue pour 2022. La collecte des péages et la maintenance des ouvrages seront assurées par Tollcam. Ce projet permettra à l’État camerounais de disposer à terme d’installations de péages modernes et sécurisées sur son réseau routier.
International / Ebury : la fintech britannique spécialiste de la couverture de change et des paiements internationaux, Ebury, a lancé une solution de paiement des salaires à l’international. Ce lancement s’inscrit dans la stratégie globale de la fintech d’investir dans des technologies visant à optimiser les paiements internationaux, particulièrement à destination des PME-ETI. Car pour Edbury, le paiement des salaires à l’international ou « international payroll payments » est « un sujet clé pour les entreprises ». En effet, les importateurs et exportateurs ne sont pas les seules parties concernées par le risque de change, estime la fintech. Les entreprises de gestion de paie ainsi que celles qui utilisent des systèmes de paie et d’ERP (Enterprise Resource Planning) pour gérer les paiements et le risque de change « sont aussi de plus en plus touchées » par la volatilité des cours de change, souligne Ebury. D’où cette nouvelle offre de paiement des salaires à l’international proposée par Ebury à destination des gestionnaires de paie.
France / Union monétaire ouest-africaine : le 20 mai, un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord de coopération entre le gouvernement français et les gouvernements des États membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoe), signé le 21 décembre dernier à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire, a été adopté en conseil des ministres. Avec cet accord, la coopération entre la France et l’Umoa se poursuit sur de nouvelles bases. La France se retire de l’ensemble des instances de gouvernance de l’Umoa. Avec cette réforme, elle ne nommera plus de représentants au conseil d’administration et au comité de politique monétaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ni à la commission bancaire de l’Umoa. Ce nouveau positionnement permet enfin d’accompagner l’Umoa dans sa volonté de s’inscrire dans le projet de monnaie unique à l’échelle de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Comme décidé par l’Union, le nom de la monnaie de l’Umoa, aujourd’hui le franc CFA, évoluera pour devenir l’eco.
Brésil / Marchés publics : le 18 mai, le Comité des marchés publics de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a reçu la demande du Brésil visant à ce que des négociations soient engagées en vue de son accession à l’Accord sur les marchés publics (AMP). Le Brésil est la première économie d’Amérique latine qui cherche à accéder à l’AMP. Le pays s’est vu accorder le statut d’observateur par les parties à l’AMP en octobre 2017.
L’AMP vise à ouvrir les marchés publics à la concurrence étrangère de manière réciproque et dans la mesure convenue entre les parties à l’Accord. Il a également pour but de rendre les marchés publics plus transparents et de promouvoir la bonne gouvernance. Actuellement, 48 membres de l’OMC (y compris les 27 États membres de l’Union européenne et le Royaume-Uni) sont liés par l’AMP. L’Australie est le dernier membre à avoir accédé à l’Accord en 2019.