Alors que le président du Parlement de la Transnistrie (République moldave auto-proclamée indépendante) a entamé des démarches pour le rattachement de sa région à la Russie, le président moldave, Nicolae Timofti, a demandé à l’Union européenne d’accélérer la signature de l’accord d’association prévu en août 2014.
Craignant la répétition d’un scénario ukrainien, les 28 chefs d’État et de gouvernement ont répondu favorablement à l’appel, en décidant d’anticiper la signature de ces accords – qui prévoient notamment l’instauration de zones de libre-échange – avec la Moldavie, mais aussi la Géorgie. Déjà paraphés lors du sommet de Vilnius, en novembre dernier, ils devraient donc être formellement signés en juin prochain.
Négociés pour renforcer les relations politiques et l’intégration économique avec ces pays, ces accords d’association visent aussi à accélérer l’ancrage à l’ouest de ces ex-républiques soviétiques. Une façon, également, de freiner les visées expansionnistes de Vladimir Poutine, dont l’objectif est d’élargir l’actuelle union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) pour créer une vaste zone de libre-échange eurasienne.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles