La douche est d’autant plus froide qu’il leur avait été promis par le gouvernement que les 150 millions d’euros de coupes budgétaires prévues dans la loi de finances pour 2018 seraient les dernières, « pour solde de tout compte », a rappelé Pierre Goguet, le président de CCI France, qui préside également la CCI Bordeaux Gironde. Les présidents des Chambres de commerce et d’industrie (CCI), réunis en assemblée générale le 10 juillet à Paris, n’ont pourtant pas « rendu les clés », comme certains en avaient brandi la menace, après que Bruno Le Maire eût joué cartes sur tables en leur confirmant les 400 millions d’économie supplémentaires à réaliser d’ici 2022 par la baisse du plafond de recettes de la taxe pour frais de chambre (TFC), acquittée par les entreprises.
2 500 postes équivalents temps plein menacés
Il est vrai que, proposant une « transformation » des modèles des CCI en recentrant leurs activités financées par l’impôt uniquement sur des missions jugées d’intérêt général, le ministre de l’Économie et des finances a pris soin d’excuser « les maladresses » passées de son gouvernement et de proposer une approche plus inclusive : « Si a un moment donné, on peut accélérer, on accélèrera, a-t-il lancé. Si, à un moment donné, il faut ralentir parce qu’il pourrait y avoir de la casse, parce que ça ne passe pas, eh bien nous ralentirons »…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 291
diffusée le 12 juillet 2018 auprès de ses abonnés
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