On a réfléchi, Michel et moi. Enfin, je veux dire que Michel m’a fait réfléchir.
Pourquoi une expédition aérienne changerait-elle quelque chose à la règle Incoterm ICC 2010 qui avait été définie pour des expéditions maritimes ?
Je me suis souvenu de ce que Michel appelait sa zone d’incompétence. Si, en maritime, je m’arrêtais de m’occuper de l’expédition au port, en aérien, je pouvais m’arrêter à l’aéroport. Il n’y avait pas de différence.
Alors, j’ai proposé à mon client un DAP, aéroport international d’Incheon, à Séoul, en Corée du Sud, dans les locaux de mon commissionnaire, mis à la disposition du commissionnaire de mon client. Il a accepté, reconnaissant en moi un pro du transport international (y avait-il de l’ironie dans cette phrase, je ne le saurai jamais !).
Bon, pour l’Incoterm, c’est fait. Qu’est-ce qui reste ?