Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères : « Je vais prendre plusieurs mesures pour que tout notre système public accompagne les entreprises à l’exportation. Je vais renforcer les 7 filières sectorielles mises en place par Laurent Fabius, les recentrer, sans doute en ajouter de nouvelles. Je recevrai aussi leurs représentants à la rentrée. Je souhaite également coordonner les actions. Je vais vraiment mettre en place le fameux guichet unique dans les régions, dont on parle depuis longtemps. Je convierai dès septembre les présidents de région conjointement Philippe Richert, qui préside l’ARF. Il faut une logique collaborative État-région dans ce domaine ». Extrait d’une interview publiée par notre confrère Les Echos, le 20 juillet.
Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada : « Le Canada est le principal client des États-Unis. Le Canada achète plus de marchandises aux États-Unis que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni combinés ». Extrait d’une déclaration, en date du 17 juillet, sur l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) que les États-Unis veulent renégocier, diffusée par Affaires Mondiales Canada, qui gère les relations diplomatiques et consulaires, fait la promotion du commerce international et dirige le développement international et l’aide humanitaire du Canada. Chrystia Freeland y affirme également « nous sommes ravis d’avoir l’occasion de moderniser l’Alena ».
Ibrahima Diouf, directeur général d’EBI : « La croissance en Afrique s’est ralentie avec la baisse des cours des matières premières. Certains pays, comme le Ghana, le Nigeria, ont souffert. Mais on est quand même à 5-6 % et il y a des pays, comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, qui sont dans une transformation avancée. Je ne vois pas aujourd’hui sur le continent de mouvement de retrait ou d’arrêt ». Propos tenus, le 19 juillet, en présence de la presse, par Ibrahima Diouf, directeur général d’EBI, filiale internationale du groupe panafricain Ebobank, basée à Paris, qui gère trois bureaux à l’étranger (Londres, Dubaï, Pékin). S’agissant du Moyen-Orient, en réponse au Moci, le dirigeant d’EBI, qui opère pour accompagner tant les sociétés africaines se projetant hors du continent que les entreprises européennes intéressées par l’Afrique, a confié « ne pas douter de l’intérêt des Émirats arabes unis pour l’Afrique », précisant au passage que « les banques de Dubaï et d’Abu Dhabi y sont très présentes ».