À l’occasion du 40ème Congrès mondial de la vigne et du vin, le 29 mai à Sofia (Bulgarie), le directeur général de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), Jean-Marie Aurand, a indiqué que les échanges mondiaux de vin en 2016 ont été en repli : ils ont légèrement diminué en un an, de 1,2 % en volume, pour atteindre 104 millions d’hectolitres (hl). Mais ils ont continué à progresser en valeur.
Avec une hausse de 2 %, les échanges mondiaux de vin ont ainsi atteint un montant de 29 milliards d’euros. Parallèlement, la consommation mondiale se serait établie à environ 241 millions hl, ce qui correspondrait, si cette estimation était confirmée, à un léger gain par rapport à 2015.
D’après Jean-Michel Aurand, les pays traditionnellement consommateurs poursuivent leur recul (ou stagnation), au profit de nouveaux pôles de consommation, et le vin est de plus en plus consommé hors de son pays de production. Premier consommateur de la planète, avec 31,8 millions hl, les États-Unis ont, enfin, confirmé l’an dernier leur rang de numéro un, acquis en 2011, devant la France (27 millions hl), l’Italie (22,5 millions hl), l’Allemagne (19,5 millions hl) et la Chine (17,3 millions hl).
F. P.
Pour prolonger :
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