Agroéquipements / Axema : troisième producteur européen d’agroéquipements, avec un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en 2016, derrière l’Allemagne et l’Italie, la France a besoin de soutien à l’implantation pour mener une politique de substitution aux importations de ces deux pays. Tel est, dans un communiqué en date du 19 mai, le message délivré par le syndicat français des constructeurs de machines agricoles Axema, qui se félicite, parallèlement, de la compétitivité de la France dans une série de segments : travail du sol (près de 34 % de parts de marché en Europe en 2015), transport et manutention (24 %), élevage (18 %), tracteurs agricoles (17 %). En définitive, le chiffre d’affaires global a reculé de 2,6 % l’an dernier, malgré la hausse de 3,3 % des exportations à 2,9 milliards d’euros. « Souvent concentrés sur l’agriculture, les pouvoirs publics en oublient que l’agroéquipement est un secteur fort du rayonnement de la France à l’international. Le nouveau gouvernement devra pleinement soutenir l’export des équipements et des technologies développés en France afin d’asseoir la place de la France sur les marchés mondiaux », affirme Frédéric Martin, président d’Axema.
Allemagne / Emballage : dans un communiqué de presse du 16 mai, la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie (AHK) alerte sur la nouvelle loi sur les emballages (« Verpackungsgesetz »), adoptée le 12 mai, dont les principales dispositions seront appliquées le 1er janvier 2019, notamment la création d’un registre national (dit « Zentrale Stelle ») permettant aux entreprises de s’enregistrer avant la mise sur le marché allemand des emballages de vente, l’élargissement des boissons soumises à la consigne pour les emballages de boisson à usage unique (bières, eaux, mélanges alcoolisés et boissons rafraîchissantes, nectars de fruits et de légumes gazeux), l’augmentation du taux de recyclage des déchets ménagers (par exemple, pour les emballages plastiques de 36% à 63 % et pour les métaux de 60 % à 90 % d’ici 2022). Pour plus d’informations : Marén Junge, Tél : 01 40 58 35 89, [email protected]
Aquaculture / FranceAgriMer : le conseil spécialisé de FranceAgriMer sur la filière aquacole, qui s’est tenu le 17 mai sous la présidence d’Hervé Jeantet, a noté que les importations ont été plus dynamiques que les exportations en 2016, tant en valeur (+ 7 % contre + 5 %) qu’en volume (+ 1,6 % contre – 0,6 %). Les premières se sont ainsi élevées à 5,5 milliards d’euros et le déficit commercial s’est creusé de 8 %, dépassant ainsi la barre des 4 milliards d’euros. Les trois quarts de la hausse des importations serait imputable au saumon, notamment de Norvège et du Royaume-Uni, premiers fournisseurs dans l’Hexagone. Toutefois, les achats de cabillaud islandais, de sardines marocaines et portugaises ou de crevettes de Madagascar ou du Venezuela au détriment de l’Inde et de l’Équateur auraient aussi cru sensiblement. Pour plus d’informations : http://www.franceagrimer.fr/Stockage-Actualites/Conseils-specialises/Peche-et-aquaculture/2017/Conseil-specialise-peche-et-aquaculture-de-FranceAgriMer-du-17-mai-2017/(filiere)/2
Céréales / FranceAgriMer : le conseil spécialisé de FranceAgriMer sur la filière céréalière, qui s’est tenu le 10 mai sous la présidence de Rémi Haquin, a permis de dégager des « fenêtres de tir potentielles pour le blé français en fin de campagne vers l’Algérie et l’Afrique subsaharienne ». Alors que les prévisions de ventes de blé français vers les voisins européens, après ajustement, seraient de l’ordre de 5,8 millions de tonnes (+ 30 000 tonnes par rapport au mois dernier), elles se seraient envolées à 5,2 millions vers les pays tiers (+ 200 000 tonnes). S’agissant de l’orge, les livraisons vers l’Union européenne sont ajustées à la hausse à près de 2,8 millions de tonnes (+ 70 000 tonnes par rapport au mois dernier) et maintenues à 2,4 millions vers les pays tiers, grâce à l’Arabie saoudite. Selon le Service économique de l’ambassade de France à Riyad, les pays du Golfe (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Bahreïn, Oman) constituent un enjeu majeur, en raison de leur pouvoir d’achat élevé, leur population importante (50 millions d’habitants), leur croissance économique, leur diversification agricole (productions hors-sol, aquaculture…) et leur industrie agroalimentaire. En outre, 75 % de la consommation de ces pays est couverte par près de 50 milliards d’euros d’importations agricoles et agroalimentaires. A l’heure actuelle, les exportations de céréales françaises restent essentiellement orientées vers l’Arabie saoudite et sont généralement destinées à l’alimentation des troupeaux, sous forme d’orge. Les entreprises françaises devaient étendre leurs activités aux nations environnantes.