Jusque là très critiquée pour la faiblesse de son dispositif anti-corruption, la France a fait cette année meilleure figure au Forum anti-corruption et Intégrité 2017 organisé par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) à Paris les 30 et 31 mars derniers. Il est vrai que dans cet exercice annuel de comparaison internationale des bonnes pratiques, les débuts de la nouvelle loi Sapin 2 ont permis à l’Hexagone de mettre en valeur ses progrès depuis l’an dernier.
Ce sont les entreprises elles-mêmes qui ont encouragé l’élaboration d’un cadre juridique plus contraignant. Et pour cause : bien que la France ait légiféré en 1994 contre la corruption, peu a été fait concrètement, au point qu’en 2012, l’OCDE a vivement critiqué les pratiques françaises. Jusqu’en 2016, il n’y a eu aucune condamnation sur le territoire national de société française impliquée dans une affaire de corruption internationale. Cela a incité les autorités américaines à s’en charger, au moyen d’enquêtes fouillées…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 233
diffusée le 6 avril 2017 auprès de ses abonnés
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